Retour sur la saison 2024-2025 de nos Féminines

Une phase régulière marquante  

 

La saison 2024-2025 restera marquante pour les Féminines du Stade Toulousain. En terminant troisième du classement avec 12 victoires en 18 journées, les Rouge et Noir ont démontré une régularité et une intensité de jeu qui confirment leur statut parmi les cadors du rugby féminin français. Cette belle dynamique est notamment portée par Léa Murie, meilleure marqueuse du club avec 12 essais, et Kelly Arbey, tout aussi redoutable, avec 10 réalisations. 

 

Mais cette saison a aussi marqué un tournant en termes de visibilité : pour la première fois, deux rencontres des Féminines ont été diffusées sur Canal+, symbole de la montée en puissance du rugby féminin. Mieux encore, elles ont eu l’occasion de jouer dans deux stades mythiques aux côtés des équipes masculines : d’abord lever de rideau au Matmut Stadium Gerland contre le LOU, puis en baisser de rideau au stade Ernest-Wallon face à Montpellier. Une reconnaissance médiatique et sportive qui reflète les progrès du club. 

Une demi-finale intense remportée au courage 

 

Grâce à cette troisième place, le Stade Toulousain retrouvait Blagnac en demi-finale pour un derby de haute intensité, disputé à Ernest-Argelès. Les Toulousaines débutent le match avec une grande détermination : Kelly Arbey marque dès la 2e minute, rapidement suivie par Maëlle Filopon pour un début de match canon (0-14). 

Mais Blagnac n’a pas dit son dernier mot avec deux essais permettant aux voisines de revenir dans la partie (10-14). Lina Queyroi, impeccable au pied, creuse à nouveau l’écart, avant que Léa Murie ne vienne donner de l’air avec un essai transformé juste avant la pause, 10-24 à la mi-temps. 

 

Au retour des vestiaires, Blagnac réagit en inscrivant un essai, puis une pénalité pour recoller à 18-24. Mais Toulouse tient bon, Lina Queyroi transforme une nouvelle pénalité pour porter le score à 18-27. Malgré une dernière tentative de Blagnac en fin de match, les Rouge et Noir résistent et valident leur ticket pour la finale sur le score de 23-27. Un match solide et maîtrisé, qui prouve toute la maturité du groupe. 

Une finale au scénario renversant 

 

En finale, les Lionnes du Stade Bordelais, double championnes en titre, se présentent avec ambition. Ce sont les Bordelaises qui frappent les premières avec une pénalité, puis deux essais signés Madoussou Fall et Annaëlle Deshayes, pour un début de match à sens unique (17-0 à la 27e minute). Les Toulousaines, loin d’abandonner, trouvent une ouverture juste avant la pause grâce à Pauline Barrat, qui réduit le score à 17-7.

 

Mais au retour des vestiaires, Bordeaux reprend sa marche en avant. Un nouvel essai, suivi d’une pénalité, leur permet de prendre le large : 27-7.  Bien décidées à ne rien lâcher, les Toulousaines passent à l'attaque et c'est Lina Queyroi qui aplatit après une belle combinaison. Puis c’est Kelly Arbey, résistante et percutante, qui marque un troisième essai. Et dans la dernière minute, Léa Murie surgit une nouvelle fois pour inscrire un essai qui ramène Toulouse à 27-24. Il reste alors une possession pour tenter l’exploit… Mais Margaux Ducès intercepte la dernière passe, s’envole sous les poteaux et scelle la victoire du Stade Bordelais : 32-24, score final. 

 

Malgré une incroyable remontée, les Toulousaines échouent à quelques instants d’un titre, mais sortent avec honneur et fierté d’une saison pleine de promesses. 

Et maintenant ? 

 

Après cette finale intense, l’heure est à la récupération. Nos Féminines bénéficieront de quelques semaines de repos, l’occasion de recharger les batteries avant la préparation estivale. Mais pour certaines, les échéances continuent avec la Coupe du Monde 2025 en ligne de mire. Sept joueuses du Stade Toulousain ont été appelées par David Ortiz et Gaëlle Mignot et son staff pour préparer la compétition qui se déroulera du 22 août au 27 septembre : 

Les Bleues affronteront l’Italie, l’Afrique du Sud et le Brésil dans leur poule, avec un premier match prévu le samedi 23 août à 21h15, diffusé sur TF1. Une nouvelle page s’ouvre pour les Stadistes, cette fois sur la scène internationale.